fath tebbakha :: proposition d'amenagement 2004 Algerie

projet urbain 2004, proposition d'amenagement, le centre de vie, Skikda Algerie

approche du projet et élaboration du programme ::

1- Vocation et exigences des centres urbains :

A- Mettre en relation les habitants :

Cela ne saurait se faire artificiellement, à l’ère des télécommunications, il existe multiples moyens pour établir des relations, mais aucun n’est plus complet et plus simple q’un lieu central qui multiplie les occasions, et facilite les rencontres prévues ou imprévues. Là ou se trouvent les vitrines, les cafés, les restaurants, là ou le spectacle de la rue est riche, permanent, on devient à la fois acteur et spectateur. Chacun participe à un échange invisible d’information, sur les modes, les relations entre générations, les classes sociales différentes, les réactions aux événements politiques…cet échange d’information est tel que l’on va au centre pour flâner, s’informer, ou se rencontrer. Les moyens de télécommunications ne peuvent déclasser les centres urbains, car ils ne permettent que les échanges voulus, prémédités et les appauvrissent par des effets de filtres. Inversement, les centres maintiennent seuls les possibilités de communications complètes et vivantes si fondamentales dans une dynamique sociale. Ce rôle de mise en relation naturelle ne peut exister que si le centre rassemble un éventail suffisamment large d’intérêt motivant la venue de tous.

B- Rendre compréhensible la structure sociale et en réguler les différentes forces :
Il suffit de regarder attentivement le centre d’une ville, la place qui occupe les édifices publics, la présentation des devantures, les personnes que l’on croise dans la rue pour savoir qui habite la ville, qui la gouverne, quels rapports de force s’y établissent, chacun peut ainsi appréhender le microcosme local. Le centre urbain n’est pas statique, c’est un organe vivant, témoin permanent des comportements, il est par là même le lieu de confrontation et d’ajustement des diverses forces sociales.

Conclusion :

Un vrai centre doit donner à toutes les catégories, à toutes les forces des motifs d’y venir, de s’y sentir à l’aise. Ce n’est que parce qu’il rassemble, résume et symbolise toute la ville, qu’il peut jouer son rôle de mise en relation, de régulation des forces, et de signification claire pour tous, d’une collectivité humaine.

L’espace public :

L’espace public sous-tend une notion de propriétés collective, c »est sur cette notion de propriété qu’est mis ici l’accent. Un réseau d’espace public ouvert à tous, jouant le rôle de liaison entre les bâtiments Et leurs utilisateurs, est un élément indispensable. Véritable tissu conjonctif entre cellules individualisées, ce réseau d’espace neutres, d’espace de liberté appartenant à tous et à personne, facilite le passage du simple côtoiement aux échanges. Il ne s’agit pas d’une innovation mais d’un simple retour au rôle traditionnel d’échange qui est la principale justification des villes. Les rues, places et parcs des villes anciennes permettaient ce rôle, l’invasion des moyens mécaniques annexant la grande majorité des espaces des villes et le rôle effacé qu’il joue dans les banlieues l’ont fait oublier. Toutefois dans le centre, il est appelé à avoir une signification et un traitement particulier. Il doit, par sa forme, sa richesse, sa possibilité d’appropriation, être le support d’une vie collective. Cette vie est complexe, globale, moins familière que dans les quartiers. Espace privilégié de l’identification collective, il est le lieu des fêtes, des défilés, des manifestations, des spectacles des toutes sortes. Pour assurer son caractère, il faudra multiplier les effets de contraste. Le piéton devra sentir que se monde a été structuré à son intention, à sa vitesse, à son échelle, infléchi à son mouvement. L’espace public sera la modulation dans les trois dimensions d’un espace continu. La succession des volumes, tour a tour dynamiques ou statiques, intimes et solennels, rassurants ou inquiétants, aimable ou agressifs, au gré des rues et es places, maquera le parcours dans un monde de formes et de volumes significatifs. Il ne sera pas nécessairement très important en surface, dans les cœurs des villes anciennes, souvent les espaces sociaux sont limités et les grands espaces pour rassemblements se suffisant à eux-mêmes ne sont pas toujours inclus. Une des grands difficultés est de faire ressentir, dés la naissance de la ville, la richesse de ses possibilités, alors que manque la majorité des pièces du puzzle.

A-Les jeunes :

Le Ministère de la jeunesse et des sports a lancé une enquête nationale auprès des jeunes afin de recueillir leur parole directe sur les sujets qui les concernent. Un échantillon constitué sur une base scientifique a été élaboré en  collaboration avec des experts français mobilisés dans le cadre de la coopération algéro-française. Cette enquête, menée auprès de 8325 jeunes âgés de 10 à 35 ans, répartis au niveau national, a permis d’obtenir des résultats jugés objectifs et fiables par des professionnels assermentés. On a sélectionné quatre rubriques qu’on a résumé comme suit : Le Ministère de la jeunesse et des sports a lancé une enquête nationale auprès des jeunes afin de recueillir leur parole directe sur les sujets qui les concernent. Un échantillon constitué sur une base scientifique a été élaboré en  collaboration avec des experts français mobilisés dans le cadre de la coopération algéro-française. Cette enquête, menée auprès de 8325 jeunes âgés de 10 à 35 ans, répartis au niveau national, a permis d’obtenir des résultats jugés objectifs et fiables par des professionnels assermentés. On a sélectionné quatre rubriques qu’on a résumé comme suit :

1- La force des liens

Les jeunes rencontrent leurs amis pour discuter, écouter de la musique, pratiquer une activité sportive, aller dans des cafés et se retrouver dans la rue. Les amis ne sont pas forcément fréquentés en vue de s'adonner à une activité précise, à l'instar d'aller au stade, regarder la télévision ou pratiquer une activité musicale. Le chat qui suppose une ouverture du jeune sur des jeunes du monde entier est un passe-temps particulièrement prisé, même si l'enquête révèle que les jeunes surfent sur le net d'abord en quête d'informations et de dossiers documentaires, avant d'aller se connecter sur les messageries diverses. D'ailleurs, si les cafés restent un univers particulièrement masculin, les cybercafés apparaissent comme des espaces de mixité. Cette ouverture sur le monde est confirmée par la pratique des langues.

2- Les loisirs des jeunes

La télévision, la musique, le fait de rester avec les amis, en famille et le sport constituent les loisirs préférentiels des jeunes. En général, ils passent la majeure partie de leur temps libre dans le domicile familial. La culture de la « chambre », du « chez soi » est très développée. Le foyer constitue le lieu principal de la satisfaction des loisirs, qu'ils soient audiovisuels, livresques ou ludiques. C'est un terrain de confrontation joviale avec les autres membres de la fratrie et de réception des amis. Trois jeunes sur quatre déclarent l'intérêt qu'ils portent à la lecture de journaux le plus souvent, mais aussi de romans et de magazines spécialisés. En matière sportive, deux jeunes sur trois pratiquent un sport

3- Les modes de participation des jeunes

En moyenne, 14 % des jeunes déclarent qu'ils sont adhérents d'une ou de plusieurs associations. L'évolution de la participation associative selon les différentes tranches d'âge révèle que les jeunes se socialisent à la participation associative pendant leur minorité et qu'ils s'engagent après leur majorité, notamment autour des objectifs suivants : la jeunesse, le sport, la culture, l'art, l'écologie et l'environnement. 4- L'avenir : une jeunesse pleine d'espoir Les jeunes citent les risques d'agression. Le sentiment de vivre dans une société plus violente est partagé par un jeune sur trois. Interrogés sur les priorités qu'il conviendrait de donner à l'action dans leur direction, les jeunes établissent une hiérarchie entre six priorités de l'action publique. Pour sept jeunes sur dix la priorité des priorités concerne l'accès à l'emploi. La lutte contre toutes les formes de violence représente la troisième priorité pour un jeune sur deux. Le loisir des jeunes est la cinquième priorité selon plus d'un jeune sur quatre. Ensuite, les jeunes montrent tout l'intérêt qu'ils portent à la question de la protection de l'environnement et au développement des associations de jeunesse.

B-La femme et l’espace urbain :

La présence des femmes dans les espaces publics, Aujourd’hui la femme est belle est bien présente dans la ville. Elle n’a plus besoin de légitimer sa présence car elle fait partie de cet espace : elle y vit, y travaille, y accompagne ses enfants à l’école, va faire des courses ... Mais pour autant, tous les travaux montrent que les femmes doivent vivre avec un sentiment (intériorisé) plus grand que les hommes d’avoir à se protéger, car elles risquent d’être confrontées à des agressions par exemple, ce qui les conduit à des tactiques d’évitement ou d’adaptation dépendant du moment de la journée et du lieu où elles se trouvent.

Faut-il des espaces sexués dans la ville ?

Les espaces publics devraient être des espaces de relation homme femme et non de l’un ou de l’autre, cependant des espaces exclusivement réservés aux femmes peuvent être nécessaire dans le sens ou dans certaines cultures notamment la notre, beaucoup de femme se sentent plus à l’aise dans un espace réservé qu’à elles ; cette élément doit être perçu à mon avis plus comme un élément de richesse culturelle, et un pas vers une émancipation que j’appellerai « culturaliste ».

C-Petite enfance, les fondements essentiels de la construction des apprentissage :

Le jeu est un des outils indispensable dans les processus d’apprentissage, En vue de l’élaboration d’un programme opérationnel et novateur pour accueillir les enfants, une prise de connaissance des modes d’apprentissage des enfants s’est avérée nécessaire, nous avons relevé les quatre points les plus importants concernant les activités ludiques : Le jeu (spontané et/ou proposé) joue un rôle fondamental dans l’élaboration de la représentation mental et participe à la structuration de la personnalité. C’est par ce biais que l’enfant explore, appréhende son environnement et apprend à tenir compte des contraintes et des limites. Il convient donc non seulement de respecter son besoin de jeu, de lui en laisser le temps, de lui en procurer l’occasion mais encore de s’y intéresser ? 1-Jouer pour jouer. 2-jouer pour imiter, s’exprimer. 3- jouer pour construire. 4- jouer en respectant les règles. C’est par rapport à ces quatre notions du jeu que l’espace enfant sera appréhendé.  

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