Galerie d'art contemporain
studio lauriol-sanchis: construire en pierre
le site
Le projet
Idée……..idées……..image……… Idée……..idées……..image……… Synthèse d’idées, ou déploiement d’une idée, d’une image, d’un imaginaire ? Chacun de nous se pose cette question sur l’essence même de la réflexion architecturale, pour ma part, concevoir est perçu comme une situation à la quelle je dois réagir d’une manière quasi instinctive au moment clé d’un projet d’architecture, l’instant de la première impression, de la première idée : l’image, exactement quand on se dit : tiens, ça me fait penser à… ; Que se soit par rapport au site, ou le contexte général du projet, je suis partisant de ceux qui pense que l’homme réfléchi avec des images, l’idée construite et ensuite le vocabulaire ne sont que la succession logique. Trois éléments essentiels ont esquissé mon idée de base (mon image) : le matériau, le site, et la nature du projet. « Nos sens imitent la nature en contrefaisant celle-ci toujours d’avantage » (1) Le site à été un élément clé dans l’approche du projet, les caractéristiques principales que j’ai retenues pour mon approche : le caractère quasi vierge du site et sa richesse paysagère et en matière d’effet de perception (silhouette, contours, groupement d’arbre.) En cherchant à m’installer sur le site, il me fallait un endroit plat à l’intérieur de ce magma d’ombres et de talus, pour y installer mon « plan mort » : un jardin zen d’où vont émerger des volumes, faisant référence aux artistes de land art, c’est la deuxième image que j’ai eu, donc à partir d’un rapport : site- nature du projet, donc l’idée est de mettre en valeur le dialogue avec le site en l’intégrant formellement, tout en s’isolant avec le plan horizontal. Un autre élément qui a esquissé le projet : le matériaux (la pierre) du point de vue formel, l’utilisation de la pierre ma fait pensé directement à une architecture vernaculaire, l’usage du système constructif de base qui travaille à la compression simple « l’empilement » des pierres, la statique, j’ai voulu donné à cette statique pure un jeux de mouvement tel des postures différentes, à cette équilibre d’essence une accentuation. Formellement, l’idée s’est matérialisée en un plan simple qui file en horizontalité, posé sur un plan horizontal et d’où jaillissent des volumes en oblique (des puits de lumières), la recherche d’un effet visuel qui rappel la composition d’un site naturel, travail des contours, de la silhouette, et surtout l’ambiguïté de l’intégration du bâtiment au site et de l’objet posé. L’effet visuel recherché est aussi l’équilibre et le dynamisme qui l’accentue, car en effet le dynamisme en tant que perception est régie par la forme elle-même, par les angles que donne l’intersection des traits en fuite, et on remarque que dans le cas de ce projet, on tend vers l’aigue qui donne ce dynamisme. Aussi, une recherche d’une harmonie en équilibrant des tensions, « Ce qui varie est d’accord avec soi, il y’a une harmonie des tensions opposées comme celle de l’arc et de la lyre » (2). A l’horizontale et à la verticale, vient s’agripper l’oblique qui exprime à l’encontre des deux autre effet la tension, et c’est à travers l’amarrage de ces trois effets qu’on cherche cet harmonie des tensions. L’accès est prévu entre deux volumes verticaux et une fois à l’intérieur, les fonctions clés sont en arrière plan desservies par un hall autour duquel s’organisent les fonctions : consommation, information, un couloir dessert la salle d’exposition par une porte en chicane marquée par un sas vitré. - Du point de vue constructif, un système structurel simple : une structure massive en pierre, divisé en deux, une aille qui travaille en unidirectionnel avec deux murs qui porte une dalle en IPE, l’aile gauche est constitué d’une structure qui travaille dans les deux sens portant une dalle en B.A ; les puits de lumière sont conçus à partir d’un schéma à trois murs porteurs et une poutre en B.A , cette aspect massif est complètement déjoué par une verrière fine, légère, et complètement transparente à l’aide d’un système de poutre en verre qui s’agrippe sur les deux murs des puits de lumière pour porter une toiture entièrement en verre.
